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Ostéopathie structurelle

 

C’est la base et le fondement de l’ostéopathie. C’est par elle que tout à commencé et c’est à elle que tout doit revenir.

Cette pratique, parfaitement codifiée, ne laisse pas de place à l’improvisation. Elle doit être d’une précision millimétrique, elle est difficile à maitriser pour les débutants, et si elle ne se substitue pas à la médecine traditionnelle, rien ne la remplace.

1) DEFINITION : L’approche structurelle.

En complément de l’anamnèse et de la conduite diagnostique classique, le praticien ostéopathe procédera à des manœuvres de mobilisations à visée diagnostique sur l’appareil musculo-squelettique, le rachis dans son ensemble, les grandes ceintures, les membres inférieurs, et les membres supérieurs. Il pourra, autant que de besoin, faire procéder à des analyses complémentaires (ou les suggérer au médecin praticien chargé du patient). Il devra interpréter avec un autre regard, la formulation que fait de sa plainte le patient, et mettre tout en œuvre pour préciser la pathologie et proposer le meilleur choix thérapeutique.

L’analyse des mouvements actifs, des mouvements passifs, du positionnement, passe par le toucher et la vue de l’ostéopathe.

Une approche qui consisterait à se priver de la vue ne pourrait être que restrictive et ferait courir le risque d’erreurs diagnostiques et donc thérapeutiques dans lesquelles le patient pourrait avoir sa part de responsabilité.

En d’autres termes examiner les patient(e)s habillés en se privant de la vue n’est pas une bonne approche et ne concoure pas à une analyse diagnostique correcte et à fortiori à une thérapeutique optimale.

2) Le DIAGNOSTIC - L’analyse Structurelle

Elle permet de déterminer les souffrances articulaires, musculaires, ligamentaires, aponévrotiques, et plus généralement les souffrances dites tissulaires.

Elle permet le regroupement, au travers de grands schémas lésionnels, des symptômes rencontrées, de préciser les particularismes du cas analysé, de proposer et de procéder à des mobilisations selon les possibilités retenues dans le cadre du cas étudié. L’ostéopathe va ainsi palper des états tissulaires subnormaux et s’évertuer de les normaliser avant qu’ils n’enclenchent des perturbations ou qu’ils ne dégénèrent en véritable lésions.

Il est important de rappeler qu’une thérapeutique ostéopathique bien conduite ne peut résulter que d’un diagnostic précis.

L’ostéopathie ne consiste pas à appliquer des recettes et des techniques qui ne soulagent…que le portefeuille.

3) La THERAPIE Structurelle :

 Rétablir le bon mouvement, rechercher la fluidité et l’harmonie; l’ostéopathe procède par manipulations douces mais rapides et techniquement précises. Ces mobilisations nécessitent de posséder une sérieuse connaissance de l’anatomie et de la biomécanique articulaire, d’avoir une grande dextérité et une parfaite maîtrise des gestes à faire. Ces manipulations ne sont jamais faites en force, elles utilisent dans de nombreux cas des grands bras de leviers. Elles sont rarement directes comme dans la chiropraxie. Elles peuvent entrainer de petits craquements qui impressionnent les esprits émotifs, craquements qui ne sont jamais dangereux quand ils émanent de mobilisations orchestrées par des mains expertes.

Le rétablissement du geste, la recherche de l’harmonie dans le mouvement nous ramène à un des principes de l’ostéopathie : « LA STRUCTURE GOUVERNE LA FONCTION ».

Ce principe souvent mis en avant par les ostéopathes, quelquefois critiqué par des médecins chagrins est pourtant incontournable pour les uns comme pour les autres.

A titre d’exemple une personne qui présente des douleurs dorsales chroniques va voir son amplitude respiratoire limitée du fait de ces douleurs et présenter dans des proportions variables une diminution de ses échanges gazeux entre ses poumons et son sang.

La conséquence sera que les tissus et organes vont être mal oxygénés à commencer par le cœur et le cerveau…

La structure « empêchée » par les douleurs et le blocage mécanique va perturber les fonctions (respiratoire, cardiaque, cognitives, etc.)

Tous les praticiens de santé connaissent les difficultés de transit des patients dont la mobilité est réduite, par exemple lors d’une hospitalisation prolongée, de difficultés à la marche, d’un handicap moteur passager.

Une amélioration ou une disparition de ces problèmes moteurs permet de constater une amélioration ou une disparition des difficultés de transit et donc de la fonction digestive.

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